LES U18 DE BLANZY SUR LE TOIT DE LA BOURGOGNE !
Nous voulions le voir, nous l’avons vu !
Lorsque nous sommes arrivés à Pouilly-en-Auxois, sur ce magnifique terrain « synthétique », il était environ 14h, ce samedi, et Robert Creuzet, le coach du club des féminines de Blanzy, comme tout au long du voyage, ne tarissait pas d’éloges pour ces jeunes U18 qui avaient déjà remporté 2 titres cette saison :
- Le championnat de Bourgogne de Futsal U18
- Le championnat de Bourgogne « Honneur » U18
Il disait : « si cet après-midi les filles gagnent la coupe de Bourgogne contre le Stade Auxerrois, elles seront sur le toit de la Bourgogne, elles auront tout gagné ! »
Oui, Robert avait confiance, il savait que ces jeunes filles avaient les moyens de confirmer leurs 2 récentes performances et cela malgré leur jeune âge. Imaginez vous, dans cette équipe, une seule fille a juste moins de 18 ans, les autres sont des U15, U16 et U17. Il est convaincu que la relève est assurée et que si la descente de l’équipe A de Nationale D2 en Honneur régionale est une déception, il ne s’agit que d’un accident de parcours qui laisse place à l’espérance au vu de cette jeunesse talentueuse qui pousse derrière !
Et puis, les Dieux du foot avaient bien fait les choses par l’intermédiaire du club de Pouilly en Auxois qui a proposé un accueil de qualité. Le Président du club et son équipe étaient aux petits soins et il a même organisé une entrée pompeuse des 2 équipes sur le terrain avec chaque joueuse qui donnait la main à un jeune (U6 ou U7 ou U8 ou encore U9) du club local.
C’était formidable à voir et le public a beaucoup apprécié, cela s’est entendu par les applaudissements. Le soleil était de la partie, les supporters blanzynois étaient une trentaine à avoir fait le déplacement et ils se faisaient entendre. Etaient présents sur le bord du terrain le vice Président de la Ligue de Bourgone et son trésorier, Messieurs Daniel Gamelon et Christian Perdu.
Le coup d’envoi du match fut donné par le jeune arbitre Mickaël Roche et aussitôt, les 2 équipes se livrèrent à fond dans un excellent esprit.
Le jeu était agréable à suivre , il était très équilibré avec 2 équipes de valeurs sensiblement égales et de qualité, même si Robert Creuzet disait « ne pas reconnaître la sienne, qui contrairement à son habitude, ne « posait » pas le ballon, ne jouait pas son jeu habituel ». Les Blanzynoises faisaient preuve de fébrilité et ce qui devait arriver arriva, sur un contre, les Auxerroises marquaient un but par Camille Minard à la 29ème minute.
Heureusement, 2 minutes plus tard, Jéhanne Laroche marquait en reprenant un centre venu de la gauche et égalisait.
A la mi-temps le score était donc de 1 but à 1.
En seconde période, Blanzy posait mieux le jeu mais les contres auxerrois restaient dangereux. Le ballon circulait d’un but à l’autre et Blanzy prenait l’avantage à la 66ème minute par Ludivine Munot qui demandait pourtant à sortir parce qu’elle se disait exténuée et que Robert Creuzet a laissé sur le terrain pour qu’elle marque. Quel bon coaching ! Ludivine a été remplacée tout de suite après son but, juste avant la remise en jeu.
Ce but a soulagé les Blanzynoises qui ont aggravé les score 5 minutes plus tard par Jéhanne Laroche (encore elle).
3 à 1, on croyait que « c’était filmé », et bien pas du tout puisque les Auxerroises n’ont rien lâché jusqu’au bout et ont égalisé à la dernière minute du temps réglementaire par Camille Minard qui réalise ainsi un beau doublé. Le temps additionnel ne changea rien et Blanzy l’emporte finalement 3 buts à 2 devant une très bonne et valeureuse équipe auxerroise.
La joie des « roses » était immense.
Le trophée leur fut remis par le Président de Pouilly en Auxois et aussitôt après, ce fut du délire, les dirigeants, en particulier Robert, Didier Laroche et Philippe Boyer , ainsi que des supportrices furent « enduits » de mousse à raser et cette joyeuse pagaille continua jusque dans les vestiaires où les bulles dansèrent dans la coupe. Elles étaient sures de leur coup, tout était prévu !
Bravo les filles, nous ne regrettons pas de vous avoir suivi, vous nous avez gâtés !
Et…..ce n’est pas fini…. Hein ?
Jean Michel LENDEL
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